Vous n'avez rien à prouver. Vous avez à vivre.

Avez-vous déjà ressenti ce poids étrange, presque invisible ?

10/22/20253 min lire

Avez-vous déjà ressenti ce poids étrange, presque invisible ?

Pas celui du doute sur ce que vous avez vécu. Mais celui, plus subtil, de ne pas toujours trouver les mots justes pour le partager. Ou de sentir, parfois, qu'il vaudrait mieux garder le silence, de peur d'être mal compris, jugé ou réduit à une interprétation qui ne vous ressemble pas.

Comme si la vérité de votre expérience dépendait de la capacité d'autrui à la recevoir.

J'ai observé que ce silence crée une tension.

Une forme de dualité entre ce que vous savez au plus profond de vous, et ce que le monde autour consent à reconnaître.

Et cette séparation peut devenir épuisante. Parce qu'elle vous éloigne de l'essentiel : non pas ce que les autres pensent de votre expérience, mais ce qu'elle continue de murmurer en vous.

Pour la plupart d'entre nous qui avons vécu cette expérience aux frontières de la vie, ce jour-là n'était pas un néant, mais une clarté fulgurante. Un espace vibrant où l'amour, la paix et la joie se fondaient en une évidence si limpide qu'elle semblait avoir toujours été là, attendant simplement d'être reconnue.

Ce n'était pas une théorie. C'était une donnée vécue.

Et cette donnée ne demande pas de validation extérieure pour être réelle.

La question n'est pas : "Qu'est-ce qui est vrai ?"

La vraie question, celle qui pulse silencieusement depuis votre retour, c'est peut-être : Comment laisser vivre cet amour dans mon quotidien ?

Comment le laisser respirer à travers vos choix, vos silences, votre présence ?

Comment retrouver, ici, maintenant, dans l'ordinaire, au détour d'un paysage, d'un éclat de rire, ou simplement d'un silence, cette vibration que vous avez touchée ?

Parce que vouloir prouver, c'est rester dans la dualité.

C'est maintenir une séparation entre la vérité et l'expérience. Entre ce que vous savez et ce que le monde consent à entendre.

Et peut-être que la paix intérieure commence précisément là : quand vous n'avez plus besoin que quiconque valide ce qui s'est révélé à vous.

Comme le raconte un expérienceur : "J'avais la sensation d'être revenu dans un monde trop dur où tout est conditionné, même l'amour, où les préoccupations sont futiles, alors que j'ai été baigné dans un espace infini de paix, d'amour et de lumière".

Cette détresse n'est pas un manque de foi. C'est le résultat d'une tension invisible : vouloir faire entrer l'infini dans le cadre étroit des mots, des preuves, des certitudes acceptables.

Mais nous ne sommes pas sur terre pour atteindre des certitudes absolues.

Ne serions-nous pas ici pour vivre des révélations sur le pouvoir transformateur de l'amour ?

Parfois, face aux questions, face aux doutes, les nôtres ou ceux d'autrui, nous cherchons les arguments parfaits.

Les preuves irréfutables.

Mais peut-être que le véritable témoignage n'est pas dans les mots.
Qu'il se transmet par la qualité de notre présence, la profondeur des liens avec nos proches. Par la façon dont nous habitons nos silences. Par cette simplicité retrouvée qui n'a plus besoin de convaincre pour être vraie.

Pas un discours.

Une vibration.

Vous n'avez rien à prouver.

Vous avez à vivre.

À laisser cette étincelle d'amour inconditionnel que vous avez touchée devenir votre boussole, dans l'ordinaire.

À reconnaître que cette joie douce et furtive n'a jamais cessé de couler en vous, même ici, même maintenant.

L'univers n'est certainement pas un problème à résoudre, mais un mystère à vivre.

Et que ce mystère vous invite constamment à transcender vos divisions pour retrouver l'unité fondamentale que tant d'expérienceurs décrivent comme la "réalité ultime".

Qu'est-ce qui changerait si vous cessiez de porter le poids de la preuve ?

Si vous laissiez simplement cette lumière indélébile guider vos pas, sans avoir besoin de la nommer, de la défendre, de la justifier ?

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